ZestMoney, une startup « acheter maintenant, payer plus tard » dont la capacité à souscrire de petits prêts à de nouveaux clients Internet a attiré de nombreux investisseurs de premier plan, dont Goldman Sachs, ferme ses portes après des efforts infructueux pour trouver un acheteur.
La startup basée à Bangalore – qui a également identifié PayU, Quona, Zip, Omidyar Network et Ribbit Capital parmi ses bailleurs de fonds – employait environ 150 personnes et avait levé plus de 130 millions de dollars au cours de son parcours de huit ans.
La nouvelle direction de la startup, qui a informé les salariés de la décision de fermer mardi, n’a pas répondu à une demande de commentaire. La startup sera complètement fermée d’ici la fin du mois, ont indiqué les dirigeants.
Cette décision fait suite au départ des fondateurs de ZestMoney de la startup en mai de cette année après que les négociations d’acquisition avec le géant de la technologie financière PhonePe ne se soient pas concrétisées. L’équipe fondatrice a cédé l’entreprise à trois nouveaux dirigeants, qui ont levé quelques millions de dollars auprès des investisseurs existants et ont tenté de trouver une nouvelle voie pour l’entreprise.
Ils ont collaboré avec de nombreux investisseurs et géants de la technologie financière ces derniers mois pour explorer des accords, ont déclaré des personnes proches du dossier.
ZestMoney, autrefois évalué à 445 millions de dollars, a attiré le soutien d’investisseurs de premier plan grâce à sa capacité à garantir de petits prêts à de nouveaux clients Internet.
ZestMoney fait partie d’une poignée de startups indiennes qui ont utilisé des points de données alternatifs pour aider à établir des profils de crédit sur les consommateurs, les rendant ainsi éligibles pour effectuer leurs premiers achats en ligne.
La faible pénétration des cartes de crédit en Inde a laissé une majorité de la population sans cotes de crédit traditionnelles, sur lesquelles les banques s’appuient pour évaluer la solvabilité avant d’accorder des prêts. En outre, les petits prêts ne rapportent pas de rendement significatif aux banques, ce qui les dissuade d’émettre de tels produits financiers. En réponse, ZestMoney, aux côtés d’autres startups émergentes comme Axio et LazyPay, a tenté de se tailler une niche sur un marché traditionnellement dominé par le géant financier Bajaj Finance.
La nouvelle de mardi est le deuxième coup dur pour Omidyar Network cette semaine. Doubtnut, soutenu par Omidyar – qui avait levé plus de 50 millions de dollars et avait déjà reçu un accord d’acquisition de 150 millions de dollars – a accepté de vendre pour 10 millions de dollars, a rapporté TechCrunch lundi.