Que vaut une fintech de nos jours ?

Ce qui monte doit descends » est un cliché qui est aussi une bâtardise de la troisième loi du mouvement de Newton. C’est aussi un bon rappel que lorsqu’il semble que le marché des entreprises a fondamentalement changé, nous ne voyons souvent qu’une aberration temporaire.

Cet idiome sonne vrai lorsque l’on considère le cycle des valorisations technologiques (en hausse puis en baisse), le capital-risque (en hausse puis en baisse) et le rythme auquel les nouvelles licornes sont frappées (également en hausse puis en baisse). Ces trois tendances sont liées, évidemment, mais ce qui nous a fait réfléchir récemment, c’est la prise de conscience que nous n’avons pas simplement vu des baisses au cours des derniers trimestres : au lieu de cela, il y a eu un retour complet aux normes pré-COVID.


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Prenez les valorisations technologiques, par exemple : il nous a frappé ce matin lors de la rédaction de l’épisode de lancement hebdomadaire des actions que la valeur des actions technologiques – mesurée par notre indice de suivi des sociétés de logiciels préféré – se négocie aujourd’hui autour de la valeur qu’elle avait au début de 2020, juste avant et après la vente massive induite par le COVID qui a frappé les actions américaines :

Veuillez excuser notre méthode d’annotation – c’est lundi.

Il est clair que le boom des valorisations de logiciels en 2020-2021 était plus une anomalie qu’une nouvelle normalité. De plus, le fait que les entreprises de l’indice aient progressé au cours des dernières années mais valent moins aujourd’hui implique qu’elles auraient pu être surévaluées même avant le COVID. Si les prix d’aujourd’hui se maintiennent, ils mettront en cause non seulement les excès du passé récent mais aussi les surévaluations des années 2010.

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