La crise du NFT est réelle (vraiment)

Si quelqu’un propose vous un siège sur une fusée, vous ne demandez pas quel siège. Ainsi va l’une des platitudes préférées de la Silicon Valley, celle que l’on peut remonter (au moins) à l’ancien PDG de Google, Eric Schmidt, et à l’ancienne COO de Facebook, Sheryl Sandberg.

L’idée est que si on vous donne une chance de travailler sur quelque chose de nouveau et d’important, vous dites simplement oui et vous décidez plus tard où vous vous situez dans l’organisation.

La châtaigne peut s’appliquer dans d’autres circonstances. Par exemple, si je construisais une entreprise très cool qui était peut-être sur le point d’éclater et de devenir la prochaine grande chose, vous pourriez être plus préoccupé par l’investissement d’une partie de votre capital dans l’entreprise (un siège sur ma fusée commerciale) que précisément comment l’entreprise est gérée (en demandant quel siège vous achetez).


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Faire un gros pari sur l’avenir sans connaître tous les détails peut, selon l’exemple de Sandberg, bien fonctionner. Cela peut aussi… non. Comme pour de nombreux clichés commerciaux, la philosophie du siège de fusée est souvent sur-appliquée. Au lieu d’être un conseil raisonnable pour être audacieux face à l’incertitude, il peut également être utilisé pour faire en sorte que des choix insensés semblent raisonnables.

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