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L’aventure mondiale le marché des capitaux est en récession.

On espérait que l’effet de halo potentiel de plusieurs introductions en bourse technologiques tant attendues aux États-Unis, qui se négociaient bien et ralentissait la hausse des taux d’intérêt, pourrait inciter les sociétés de capital-risque à être plus libres dans leurs contrôles, mais les tendances de l’investissement en capital-risque ont plutôt chuté, selon les données préliminaires de PitchBook.


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Ce n’est pas tout à fait surprenant : les investissements dans le Web3 ne se portent pas non plus bien. Et dans la plupart des pays du monde, il est actuellement plus difficile pour les startups de lever des capitaux qu’elle ne l’a été depuis des années.

Il y a des exceptions comme toujours. Les investisseurs en capital-risque adorent rappeler à qui veut bien l’entendre que les bonnes entreprises peuvent toujours augmenter leur chiffre d’affaires, ce qui est assez vrai. Nous pourrions également ajouter à ce sous-ensemble les startups qui construisent dans le domaine de l’IA, car elles collectent des fonds d’une manière et à une vitesse qui sont en contradiction avec les tendances plus larges.

Mais tout n’est pas mauvais. Les chiffres s’améliorent par rapport aux récents creux enregistrés sur un seul continent : l’Europe.

Aujourd’hui, nous allons commencer par les mauvaises nouvelles, puis essayer de trouver de l’espoir dans le penchant de l’Europe à aller à contre-courant des tendances.

Encore un trimestre de baisse

Le volume des transactions de capital-risque a diminué chaque trimestre depuis le deuxième trimestre 2022 dans le monde, et la tendance ne montre aucun signe d’inversion. De plus, la baisse du troisième trimestre est assez forte si l’on prend uniquement en compte ce que PitchBook appelle le « nombre réel de transactions » : le troisième trimestre 2023 a vu 7 434 transactions contre 9 563 transactions au trimestre précédent.

Mais il y a toujours un décalage dans la façon dont les transactions sont signalées, il est donc logique de supposer que certaines sont passées inaperçues. Pour combler cette lacune, PitchBook dispose d’une estimation du nombre de transactions pour les derniers trimestres. Ainsi, si l’on additionne le nombre réel et estimé de transactions, nous constatons que davantage de transactions ont été conclues au premier trimestre 2023 qu’au quatrième trimestre 2022, quoique avec une faible marge. Ce qui ne change pas, cependant, c’est que le troisième trimestre 2023 a été le deuxième trimestre consécutif au cours duquel le nombre de transactions a diminué. Il a également enregistré le moins de transactions depuis le troisième trimestre 2020.

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