Gestion du tableau des plafonds La startup Carta est confrontée à un cauchemar en matière de relations publiques depuis quelques jours. Ce n’est pas le premier scandale public de Carta, certes, mais ce nouveau scandale semble faire davantage de bruit car il touche directement ses clients.
Alors, qu’est-ce-qu’il s’est passé? En bref, selon Carta, un employé commercial a utilisé les données confidentielles de l’un des clients de l’entreprise pour élaborer un argumentaire de vente en vue d’une vente d’actions secondaire. Cet acte constituait une violation évidente de l’éthique de Carta et de la confidentialité des données de ses clients. La société a d’abord suspendu ses échanges sur le marché secondaire, puis a annoncé hier soir qu’elle arrêterait complètement cette activité.
Le problème, selon Carta, est réglé. Mais les clients de l’entreprise – investisseurs et startups – n’apprécieront peut-être pas qu’il y ait eu une violation assez flagrante de l’éthique et de la vie privée chez un fournisseur qui héberge certaines de leurs données les plus sensibles.
Avant de nous pencher sur ce que ce gâchis pourrait laisser présager pour Carta, nous devons comprendre la situation de l’entreprise avant que cela ne soit révélé. Henry Ward, co-fondateur et PDG de Carta, a déclaré lundi soir dans un article de Medium que les revenus récurrents annuels de Carta s’élevaient à 373 millions de dollars, dont seulement 3 millions de dollars provenaient de ces ventes secondaires. Le dernier tour de table de la société a eu lieu en 2021 pour une valorisation de 7,4 milliards de dollars.
Bien que Carta n’ait pas levé de cycle depuis cette transaction de 2021, selon les données secondaires de plateformes telles que Hiive Markets, Caplight et Notion, sa valorisation actuelle est estimée à environ la moitié de son dernier cycle primaire.
Ce n’est pas terrible si l’on compare cette décote de valorisation aux tendances actuelles de valorisation des startups en phase avancée. Mes collègues Alex Wilhelm et Anna Heim ont également écrit mardi matin que la croissance de l’entreprise au cours des dernières années était prometteuse, même sans les activités sur les marchés secondaires.