La construction américaine Le paysage est bien différent cette semaine par rapport à vendredi dernier suite aux amendements à la loi Davis-Bacon entrés en vigueur lundi.
Bien que ces modifications concernent principalement les entrepreneurs des projets de construction fédéraux, elles offrent néanmoins une opportunité unique aux startups de technologie de la construction de proposer des solutions innovantes pour aider les entreprises de construction traditionnelles à gérer les complexités liées à la conformité à cette loi historique.
Nouveaux terrains, nouveaux défis
La loi Davis-Bacon, datant de 1931, oblige les entrepreneurs engagés dans des projets de construction fédéraux à payer à leurs travailleurs les salaires locaux en vigueur et les avantages sociaux. Cela s’applique à tous les contrats dépassant 2 000 $ pour la construction de bâtiments et de travaux publics, rappelant les racines de la loi dans la Grande Dépression.
L’objectif principal de cette loi a été de protéger les travailleurs des projets de construction fédéraux contre le sous-payement, en garantissant qu’ils reçoivent une rémunération équitable pour leur travail.
Cependant, les subtilités de cette mesure législative ont toujours posé des défis. Initialement, le ministère du Travail appliquait une règle de 30 % pour déterminer les salaires et avantages sociaux en vigueur, mais cette approche a évolué au fil du temps. En 1983, l’administration Reagan a abandonné la règle des 30 %, optant pour un taux de salaire moyen pondéré basé sur les zones géographiques.
Les startups peuvent tirer parti de l’automatisation, en particulier de l’automatisation des processus robotiques (RPA), pour aider à relever certains de ces défis.
En août 2023, des modifications ont été apportées à la loi qui ont réintroduit, entre autres, la règle controversée des 30 %, qui sont entrées en vigueur le 23 octobre.
Les implications de ces amendements sont vastes, en particulier parce que la masse salariale dans le secteur de la construction implique de nombreux éléments tels que la masse salariale certifiée, le salaire minimum, le salaire en vigueur et les taux syndicaux, qui varient tous d’un État à l’autre. Pour les entreprises, la conformité nécessite de respecter les déterminations salariales du comté ou de l’État spécifique où se déroule la construction, ce qui conduit souvent à des taux de rémunération variables pour le même travailleur en fonction de son emplacement.
De plus, la loi oblige les entreprises de construction à classer leurs travailleurs en fonction du travail qu’ils effectuent. Une mauvaise classification peut entraîner des pénalités importantes et des arriérés de paiement.