Alors que La French Tech et les licornes fêtent toutes deux leurs 10 ans, il est peut-être temps de repenser où faire la lumière
Londres était le rendez-vous cette semaine pour un who’s who des dirigeants politiques et des PDG du secteur technologique ; ou plus précisément, Bletchley Park l’était. Célèbre pour avoir hébergé Alan Turing et d’autres décrypteurs d’Enigma pendant la Seconde Guerre mondiale, le site du patrimoine britannique a accueilli mercredi et jeudi le premier sommet mondial sur la sécurité de l’IA.
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Culminant avec la Déclaration de Bletchley, un accord sur la sécurité de l’IA signé par tous les pays présents, l’événement visait également à « positionner le Royaume-Uni en tant qu’acteur central dans l’établissement de l’agenda de « ce dont nous parlons lorsque nous parlons d’IA ». ‘», a rapporté Ingrid Lunden de TechCrunch depuis le sol.
Il ne faut cependant pas surestimer l’avantage que l’accueil de la conférence aurait pu donner à la Grande-Bretagne par rapport à son rival transmanche. Même si cette semaine a mis le Royaume-Uni et son Premier ministre sous les projecteurs, les choses devraient bientôt s’équilibrer. Après un mini sommet virtuel en Corée dans six mois, la France accueillera l’année prochaine le prochain sommet sur la sécurité de l’IA en personne.
Le ministre français des Finances Bruno Le Maire était déjà présent, tout comme l’entrepreneur français. Arthur Mensch, dont la startup Mistral AI a levé un tour de table de 113 millions de dollars pour une valorisation de 260 millions de dollars plus tôt cette année. Oui, un tour à neuf chiffres.